Ce livre de Guy Aymard est écrit sous la forme d’un roman, mais il relate des faits réels.
Après L’arc d’alliance et Le secret, il est le troisième roman de cet auteur. Comme les deux autres où il y a introduit une dimension sentimentale, voire philosophique, il traite ici, sur un sujet rebattu, un divorce, - quoi de plus ordinaire aujourd’hui, un peu moins en 1940 ! - une histoire pleine d’émotion et de sensibilité où l’amour se débat au milieu de complications de tous ordres : Nous y découvrons l’amour charnel qui ne se pose pas trop de questions ; l’amour-jeu qui remplit béatement ces mois d’été ; enfin l’amour-passion qui déborde allègrement les conventions du jour parce que l’héroïne s’aperçoit qu’elle en ignorait totalement l’existence.
Bien entendu, cet amour interdit ne s’exprimera qu’en laissant des traces indélébiles. C’est tout le mérite du livre d’avoir su accompagner cette histoire toute simple de commentaires rendant l’incroyable crédible et réel.
On peut aimer en abandonnant tout et on peut aimer en donnant tout.