Écrivain cynique, voire nihiliste, Mikhaïl Artsybachev (1878-1927), s’exile en Pologne à la suite de la Révolution d’Octobre et de la Guerre civile. Dès le début du siècle, il exprime sa totale absence de foi dans ce qu’il présente comme le journal d’un mort, un suicidé enterré au fin fond d’un cimetière. Et en 1924, il fait paraître une nouvelle de science-fiction post-apocalyptique, Sous le soleil. Un texte court mais fort et poignant dans lequel il préfigure les propos que tiendra plus tard Albert Einstein: “Je ne sais pas quelles armes seront employées durant la 3e Guerre mondiale, mais pour la 4e, ce seront des bâtons et des pierres”.
Less