Après la merveilleuse histoire d'un amour impossible, celui de Bianca Capello – la Puttana, comme l'appelaient les Florentins – pour Francesco de Médicis, Christiane Gil évoque cette fois l'extraordinaire destin de Torquato Tasso, dit Le Tasse, personnage tragique et mystérieux de la Renaissance italienne, le dernier grand poète de la Renaissance et le premier poète maudit. À vingt ans, grâce à ses poèmes, le jeune homme va conquérir la cour de Ferrare, la plus brillante d'Italie en ce milieu du XVIe siècle. Adulé par les femmes, chéri par le pouvoir qui espère se servir de lui, il ne rêve que d'amour et de gloire. Quelques années plus tard, on retrouve le poète vieilli, brisé, enfermé dans un asile de fous. Comment s'est déroulée cette stupéfiante trajectoire qui va de la célébrité à la folie, voilà l'énigme que s'efforce d'éclaircir Christiane Gil. Le Tasse était-il vraiment fou ? Comment, par quelles noires intrigues, quelles persécutions en est-il arrivé là ? Le Scorpion de Ferrare retrace l'itinéraire douloureux d'une âme déchirée de contradictions, à la fois grande et faible, ingénue et perverse, éprise d'idéal et dévorée d'ambition. Et cela, dans l'atmosphère inquiétante de la Contre-Réforme, où l'Inquisition pèse sur tout et sur tous, dans une Renaissance qui jette ses derniers feux. Un roman passionnant, fourmillant de rebondissements, de caractères hauts en couleurs, de décors baroques, mené tambour battant par l'auteur de La Puttana.
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