Récit d'une excursion de l'impératrice Marie-Louise aux glaciers de Savoie en juillet 1814 (French Edition)Geology)
Récit d'une excursion de l'impératrice Marie-Louise aux glaciers de Savoie en juillet 1814 (French Edition)Geology)
by Claude François de Méneval
17 Nov, 2018
Cet opuscule, qui n'était pas destiné originairement à l'impression, devait faire partie des Souvenirs sur Napoléon et Marie-Louise, lorsqu'ils ont paru pour la première fois en 1843. Mais l'auteur a craint de mêler la futilité d'un genre un p
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Cet opuscule, qui n'était pas destiné originairement à l'impression, devait faire partie des Souvenirs sur Napoléon et Marie-Louise, lorsqu'ils ont paru pour la première fois en 1843. Mais l'auteur a craint de mêler la futilité d'un genre un peu passé de mode à la gravité de récits plus sérieux. La persistance dans des préventions exagérées, dont l'ex-impératrice est encore l'objet, fait regretter que cette lacune ait été laissée dans les Souvenirs. Le récit de l'excursion ignorée de Marie-Louise aux glaciers de Savoie, récit écrit immédiatement après le retour du Montanvers, et qui, à défaut d'autre intérêt, reproduit dans toute leur sincérité les impressions du moment, est l'expression fidèle des sentiments de cette princesse, à l'époque de la chute de l'Empire. La publication quoique tardive, de cette relation, qu'aucune suggestion n'a provoquée, est un témoignage rendu à la vérité. L'auteur a pensé qu'il n'était pas permis à un témoin oculaire de laisser peser sur la femme de Napoléon le reproche de s'être empressée d'abandonner la cause de ce grand infortuné, et même d'avoir prémédité cette odieuse défection. La dignité nationale est intéressée, jusqu'à un certain degré, à ce que l'injustice de cette accusation soit démontrée. L'opinion publique, en l'admettant sans examen, dans un premier moment de légitime irritation, a été exclusivement préoccupée de la conduite postérieure de cette princesse et de l'oubli de sentiments dont le souvenir d'une glorieuse union n'a pas été la sauvegarde. Elle a subi, à son insu, l'influence d'un préjugé populaire répandu en France, préjugé qui, par une étrange singularité, d'une femme bonne jusqu'à la faiblesse et douée de beaucoup d'agréments extérieurs, s'est plu à faire une femme méchante et laide. Less